Retraites: Résistance partout jusqu'au retrait de la loi

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    *Contre la répression la solidarité est notre arme* *Soutenons Giorgos le 16 Février*

    freyalf
    freyalf


    Messages : 1
    Date d'inscription : 31/01/2011
    Localisation : montpellier

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    Message  freyalf Lun 31 Jan - 19:09

    *Contre la répression la solidarité est notre arme* *Soutenons Giorgos le 16 Février*Le 21 Octobre 2010, dans le cadre de l'intensification de la lutte
    contre la réforme des retraites de l'automne dernier, le collectif
    interprofessionnel contre la réforme des retraites, a décidé d'occuper
    partiellement l'Agence Pôle Emploi de l'avenue de Toulouse à Montpellier.

    A cette période, le mouvement se radicalisait et les actions de blocage
    de l'économie s'intensifiaient, se généralisant dans tout le pays.
    Durant cette même période l'État a décidé de passer à la
    contre-offensive. S'appuyant sur les discours de médias qui parlent des
    « casseurs » ou qui inventent une autre catégorie de « casseurs »
    (celles et ceux qui bloquent), le premier ministre condamne
    « l'intimidation, les blocages et la violence » synonyme selon lui de
    « négation de la démocratie et du pacte républicain ». Et le porte
    parole du gouvernement assure que celui ci « ne laissera pas bloquer le
    pays par les piquets de grèves. »

    Lors de cette action, des tracts ont été diffusés afin d'informer et de
    mobiliser les chômeurs et chômeuses comme les salarié-e-s du Pôle
    Emploi. Les discussions ont permis de nouer des contacts. Il a été
    décidé par la suite de partir en manifestation sur l'avenue de Toulouse.
    Au bout de 5 minutes et après avoir parcouru environ 300 mètres, tout
    d'un coup (sans la moindre sommation) au moins deux voitures de la
    Police ont fondu sur le cortège. Simultanément, plusieurs policiers de
    la brigade anti-criminalité (BAC) ont violemment chargé les
    manifestant-e-s distribuant des coups de matraque. Les policiers ont
    arrêté et mis en garde à vue 5 personnes au total.
    Parmi elles, Giorgos, syndicaliste à la CNT, militant à la Coordination
    des Groupes Anarchistes, participant au mouvement social contre la
    réforme des retraites, a été arrêté.

    Aucune charge n'a été retenue suite à l'action. Les 4 personnes arrêtées
    avec Giorgos ont été relâchées sans poursuites. Il en aurait été de même
    pour Giorgos s'il avait accepté de se soumettre au prélèvement ADN. Ce
    « crime » est passible d'1 an de prison ferme et de 15000 euros
    d'amende. Son opposition au contrôle social, s'est traduit ici par un
    refus de fichage génétique. Pour justifier les poursuites les policiers
    ont inculpé Giorgos pour port d'arme de 6ème catégorie : un « Opinel »
    lui servant pour le pique-nique !

    En fait ce n'était qu'une arrestation parmi des milliers d'autres
    pendant cette période. Depuis des années l'État organise la restriction
    de nos libertés et vise celles et ceux qui lui résistent en votant des
    lois : la LSQ (Loi sur la Sécurité Quotidienne) – la Loi Perben I - LSI
    (Loi sur la Sécurité Intérieure) – la Loi sur la prévention de la
    délinquance... et actuellement la LOPSSI 2.
    Devant cette surenchère de lois criminalisant le mouvement social, il
    est nécessaire de s'organiser face à la répression et de défendre nos
    libertés.

    *Le procès de Giorgos est prévu le 16 Février a 14h au Tribunal
    Correctionnel de Montpellier.*

    Nous demandons à toutes et à tous de venir ce jour-là soutenir Giorgos
    pour montrer notre opposition à la criminalisation du mouvement social
    et à la surenchère sécuritaire.

    /Premiers signataires : AL 34, ATTAC 34, CNT UD 34, CGA 34, FA 30-84,
    FASE Montpellier, LDH 34, Solidaires 34, Sud Éducation 34/

      La date/heure actuelle est Sam 11 Mai - 6:20