Retraites: Résistance partout jusqu'au retrait de la loi

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    Toulouse - ON NE LACHE RIEN

    Kris74
    Kris74


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    Message  Kris74 Ven 5 Nov - 10:12

    On ne lâche rien ! Voie libre pour un syndicalisme révolutionnaire

    http://www.cnt-f.org/cnt31/spip.php...

    MANIFESTATION SAMEDI 6 NOV. 2010 - 10h00 place Saint CYPRIEN

    Une mobilisation historique

    Depuis dix jours, les médias le répètent à l’envi : « La lutte des retraites est terminée. Rentrez chez vous ! Y’a plus rien à voir ni à espérer ! » Mais la réalité qu’ils veulent nous faire avaler n’est pas la réalité du terrain, des luttes que nous vivons au quotidien. Ces médias sont des entreprises avec une logique commerciale spéculative. Éteignons nos télés et regardons dans la rue… Pour autant, il serait absurde de nier que la mobilisation reste au niveau de la mi-octobre. Après plusieurs dizaines de manifestations, rassemblements, actions diverses, et surtout journées de grèves, la fatigue existe et nous en ressentons toutes et tous les signes. Le gouvernement le sait bien ! Dès le début de cette lutte, il a misé sur notre essoufflement en jouant la carte du « cause toujours » et en s’entêtant à nier la légitimité de trois millions de grévistes s’appuyant sur large soutien populaire… De ces mois de mobilisation, nous retenons surtout l’unité à la base, la jonction des revendications (public/privé, jeunes/retraités, précaires/titulaires…) et la claque administrée aux tenants de la contre-révolution libérale.

    Et maintenant ?

    Il s’agit de ne pas céder à la résignation, sauf à penser que quelques semaines suffiront pour faire reculer un pouvoir au service d’une minorité de privilégiés. Les patrons sont préparés à ces grèves ! Les millions d’euros des caisses noires de l’UIMM (syndicat patronal) servant à « fluidifier le dialogue social » l’ont bien montré. De notre côté, regardons les points positifs de la lutte et essayons de pousser plus loin encore pour nous donner les moyens de gagner et de mieux préparer la prochaine grève générale qui reste bien le seul moyen de stopper les appétits capitalistes. Actions interprofessionnelles, blocages économiques, impulsion par des syndicats de base, solidarité financière… La lutte des retraites a permis de ranimer des pratiques de lutte qui puisent leurs racines dans l’anarcho-syndicalisme et le syndicalisme révolutionnaire. Il s’agit désormais de poursuivre et de systématiser ces pratiques que beaucoup d’entre nous ont redécouvertes. Préparons de façon plus construite les autres rendez-vous. La mise en place de caisses de grève permanentes un peu partout permettrait notamment de mieux résister aux impératifs financiers. Les patrons ont l’argent… donc le temps. Et nous ?

    Quelle arme on a ?

    Certains voudraient nous convaincre que la solution, on la trouvera dans les urnes en 2012. Nous savons que les promesses électorales n’engagent que celles et ceux qui y croient. C’est dans la rue, par la grève et en bloquant l’économie que nous arriverons à dessiner un futur plus réjouissant que celui que nous réservent les capitalistes. Ne comptons que sur nous-mêmes. La solution ne viendra pas des autres ! C’est en créant des sections syndicales révolutionnaires dans les entreprises privées comme dans les services publics qu’on pourra gagner localement puis globalement. Donnons-nous les moyens de forger des outils de résistance qui redéfiniront la société de demain.

    - De l’argent, il y en a dans les caisses du patronat.
    - Pour sauver nos retraites et généraliser les pratiques solidaires
    - Pour bâtir un autre futur, égalitaire et autogestionnaire, rejoins la CNT !

    Source : http://toulouse.indymedia.org/spip.php?article45856

    ramiro
    ramiro


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    Date d'inscription : 28/09/2010

    Toulouse - ON NE LACHE RIEN Empty toulouse : mobilisations étudiantes, aéroports, hopitaux

    Message  ramiro Ven 5 Nov - 10:21



    Aujourd’hui, les syndicats se mobilisent une nouvelle fois contre la réforme des retraites. Les lycéens et les étudiants pourraient donner un nouvel élan à un mouvement social en perte de vitesse.

    L’essoufflement du mouvement social, qui agite le pays depuis près de deux mois, n’est pas perceptible à Toulouse. C’est, en tout cas, le sentiment partagé par les organisations syndicales qui multiplient les actions (voir encadré). Les militants rejettent le terme « d’essoufflement » et parlent au contraire « d’un nouveau souffle » que peut constituer l’entrée dans le mouvement des étudiants.

    « Des blocages pourraient être envisagés »

    « Les étudiants ont leur rôle à jouer, insiste Jean-Claude Cathala, chargé de la communication à la CGT. Le mouvement a sans doute besoin de leur fraîcheur. »

    Aujourd’hui, les élèves de l’université du Mirail doivent se prononcer en assemblée générale sur l’instauration de piquets de grève qui entraîneraient le blocage de la faculté. « On est favorable à des blocages occasionnels, notamment les jours de mobilisation nationale, explique Romain Boix, président départemental du syndicat étudiant Unef. La mobilisation risque de faiblir si l’université se vide de ses occupants. »

    Les vacances scolaires ne semblent pas avoir démotivé les lycéens qui reprennent les cours aujourd’hui. « Nous allons organiser des réunions d’information dans les établissements scolaires, raconte Clémence Maulat, présidente du syndicat lycéen UNL 31. Des blocages de lycées pourraient être envisagés dès la semaine prochaine. »

    Une manifestation étudiante, à laquelle se joindront les lycéens, doit se dérouler aujourd’hui. Le cortège quittera la place Saint-Cyprien à 10 heures.
    Une nouvelle action à l’aéroport

    Une action d’envergure doit avoir lieu ce matin à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Des salariés du secteur privé (Freescale, Continental,…), de la fonction publique ainsi que des étudiants participent à cette opération. L’objectif étant de perturber, pendant quelques heures, la circulation à proximité de la zone aéroportuaire afin « de démontrer la motivation des grévistes », souligne Xavier de la CGT-Cheminot.

    Une action du même type avait déjà « paralysé » l’aéroport le 20 octobre dernier. plus d’infos
    Marchant: la grève dure

    Devant l’hôpital Marchant de Toulouse, le personnel gréviste s’est « sédentarisé » (1). Depuis le 18 octobre, des tentes, dans lesquelles les grévistes passent 24 heures/24, sont dressées à l’entrée de l’établissement. Des drapeaux à l’effigie des organisations syndicales, accrochés aux feux de signalisation, ou encore des banderoles fustigeant « la retraite à 67 ans » interpellent les automobilistes qui circulent sur la route d’Espagne. « Cette action nous donne une certaine visibilité et nous permet de sensibiliser la population à notre cause », souligne Cyril Moulin, infirmier psychiatrique. L’intersyndicale (Sud, CGT, CFDT et FO) de l’hôpital Marchant dénonce la réforme des retraites mais surtout leurs « conditions de travail qui ne cessent de se dégrader ». Les agents hospitaliers mettent en avant « le manque de personnel » qui nuirait à la qualité des soins prodigués. « Concernant le service de gériatrie, un tiers des postes d’infirmier n’est pas pourvu, explique Cyril Moulin. Les agents sont usés physiquement et psychologiquement. »

    Les discussions avec la direction (voir encadré), qui ont le méritent d’exister, n’ont pour l’instant pas permis de satisfaire aux revendications des syndicats.

    Le personnel en appelle également à l’Agence régionale de la santé (ARS) pour qu’elle donne « les moyens financiers nécessaires au bon fonctionnement du centre hospitalier ».

    (1) Selon l’intersyndicale, l’hôpital compterait 24 % de personnel gréviste. La direction, elle, n’en compte que 1 %.
    « Ils doivent libérer l’entrée »

    Michel Thiriet, directeur de l’hôpital Marchant, considère que « les problèmes évoqués par les syndicats sont pris en considération par la direction ». Mais les grévistes doivent désormais lever le camp : « Ils doivent libérer l’entrée de l’établissement d’ici la fin de la semaine », exige le directeur. Les forces de l’ordre seront-elles sollicitées ? « Je suis responsable, affirme Michel Thiriet. Mais j’en appelle aussi à la responsabilité des grévistes. »

    Le chiffre : 3

    Universités > En grève à Toulouse. Les trois universités toulousaines (Toulouse 1 Capitole, Le Mirail et Paul-Sabatier) ont voté la grève en assemblée générale. Cette décision symbolique n’entraîne cependant aucune perturbation dans le fonctionnement de ces facultés.

    http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/04/941409-Retraites-les-jeunes-en-embuscade.html

      La date/heure actuelle est Mar 14 Mai - 22:12